
Le peintre
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Quelqu'un qui voudrait s'interroger aujourd'hui sur la place
de la sculpture dans l'œuvre de De Chirico se trouverait confronté à deux problèmes
d'ordres très différents.
Son travail de sculpteur à proprement parler
s'amorce, presque par erreur, à la fin des années 30 et ne commence
réellement qu'à partir des Années 60 après une nouvelle pause de 25
ans ; c'est une facette de son œuvre qui demande encore à être
analysée dans une vue d'ensemble. Au contraire, sa réflexion sur la
sculpture ou, pour être plus précis, sur la statue est présente dès
l'origine ; ses justifications théoriques appartenant pleinement aux
piliers fondamentaux d'une poétique de la métaphysique.
Résoudre cette question, et quel que soit le rôle des statues dans la
peinture de De Chirico, ne signifie pas, alors, avoir résolu le problème
inhérent à son œuvre de sculpteur, mais commencer à le délimiter dans
la vision globale de l'artiste, lui assigner une place spécifique dans la
mosaïque générale.
C'est clairement l'aspect théorique qui est mis
en avant, même si nous nous interrogeons sur la signification de la
statue dans la peinture de De Chirico :
D'autre part, le rapport fortement mimétique
entre la sculpture de l'artiste et sa peinture des Années 40 est
peut-être la meilleure preuve d'une continuité entre deux sphères,
sollicitées, à l'origine, par différents soucis techniques et, donc, la
preuve que, au delà de la question de " l'exécution de l'œuvre
" qui prend toujours plus d'importance pour De Chirico à partir des
Années 20, aucune question, quant à son travail, ne peut être
appréhendée sans le soutient d'une vision du monde qui, dans ses
premières limites, construit aussi sa théorie.
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L'archéologue
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