1888
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Naissance le 10 juillet à Volo (GR).Sa mère, Gemma Cervetto,
était née à Constantinople, le 19 avril 1958 , d'une famille
catholique de Smyrne. Son père, Evaristo De Chirico, était né le
21 juin 1841 à Constantinople où la famille, d'origine dalmate,
était installée depuis le XVII ème s.
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1891
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En mars, mort de sa sœur Adélaïde. En août, à Athènes, naissance de
son frère Andréa (Alberto Savinio)
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Portrait d'Andrea De Chirico (Détail)
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1900
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Après avoir suivi des cours privés, il s'inscrit à la section
des Beaux-arts de l’Institut Polytechnique d’Athènes
. Il peint des natures mortes et des autoportraits alors que
son frère se consacre à la musique.
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1905
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Son père meurt. Il a ses premières crises de mélancolie
accompagnées de "fréquents troubles intestinaux"
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1906
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A la fin du mois d'août, la famille De Chirico voyage en Italie
en visitant musées, galeries et expositions à Venise, Milan,
Florence, puis décide de s'installer à Munich pour que les deux
enfants y poursuivent leurs études. De Chirico séjournera quatre
ans dans la capitale de la Bavière, découvrant l'œuvre de Klinger
et de Bocklin ainsi que les écrits de Weininger, Schopenhauer,
Nietzsche.
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Autoportrait avec sa mère (1921)
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1907
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S’inscrit à l’Académie des Beaux Arts de Monaco
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1910
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Il quitte Munich pour Milan. Il est ensuite à Rome avant
de s'installer plus tard à Florence. Il souffre de nouvelles crises
de dépression. Il relit Nietzsche et peint l'Énigme d'un
après-midi d'automne, premier tableau de la période
métaphysique.
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Le Voyage angoissé (1913)
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1911
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Le 11 juillet, accompagné par sa mère, De Chirico quitte la
ville pour rejoindre son frère à Paris, après avoir visité à
Turin les lieux où Nietzsche avait atteint la folie. .Il souffre de
"fortes douleurs intestinales". Il arrive le 14/07 à
Paris et s'installe au 43 rue de Chaillot.
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1912
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Après un année d'inactivité, il expose pour la première fois
au Salon d'Automne.
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1913
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Mars, il s'installe au 43 rue Mazarine et expose au Salon des
Indépendants. Il connaît par la suite Apollinaire,
Picasso, Derain, Brancusi, Soffici, Jacob, Léger, Férat, Braque.
Il relit Schopenhauer. En octobre il a un nouvel atelier au 115 rue
Notre-Dame-des-Champs où il organise un exposition de ses tableaux.
Apollinaire publie à ce sujet une note critique dans
L'Intransigeant. En novembre il expose au Salon d'Automne.
Vend son premier tableau (La Tour rouge)
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Portrait d'Apollinaire (Détail)
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La Tour rouge
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1914
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Il rencontre le marchand Paul Guillaume qui lui offre un contrat
aux échéances mensuelles : il doit fournir tous les mois six
tableaux pour 120 francs par mois. En mars il expose au Salon des
Indépendants et s'installe au 9 de la rue Campagne-Première.
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Portrait de Paul Guillaume(1917)
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1915
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Aussitôt après l'entrée en guerre de l'Italie, le 23 mai, les
frères De Chirico partent pour Florence. Ils sont affectés au
district militaire de Ferrare.
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La Lumière fatale (1915)
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1916
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Il fréquente les poètes et artistes du "groupe de
Ferrare" : De Pisis, Ravegnani, Govoni, De Paoli, Luppis, Neppi
et Elvira Fabbri avec laquelle il a une liaison sentimentale
désapprouvée par sa mère.
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1917
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Il souffre de mélancolie et de nouvelles "crises
gastro-intestinales". L'arrivée de Carrà à Ferrare porte à
la constitution du groupe qui se réclame de la "peinture
métaphysique". En décembre, De Chirico est à Paris où il
rencontre Paul Guillaume et il lui confie la plupart des tableaux
peints à Ferrare.
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1918
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Avec la fin de la guerre, il quitte Ferrare pour s'installer à Rome
avec sa mère.
Fondation de la revue Valori Plastici. Il vit une période de
grande misère. Le 3 novembre, à Paris, lors d'une soirée
organisée au Théâtre du Vieux-Colombier par le groupe Art et
Liberté, Paul Guillaume présente ses tableaux.
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1919
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Février, il tient sa première exposition personnelle à Rome, à
la Casa d'Arte Bragaglia, éreintée par Roberto Longhi.
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1920
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Il habite depuis octobre chez son oncle Gustavo, à Florence. Il
quittera la ville en novembre1921 pour s'installer à nouveau à
Rome.
Publie des essais théoriques
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1922
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Mars, ouverture à Paris, à la Galerie Paul Guillaume, d'une
Exposition De Chirico, avec 55 tableaux, présentée par André
Breton.
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1923
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Novembre, il expose à la IIème Biennale Romana. Gala et Paul
Eluard se rendent à Rome pour le connaître et lui acheter des
tableaux.
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1924
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Il rencontre Raïssa Gurievich Krohl qu’il épousera. En
novembre, il est à Paris pour la création de La
Jarre, et prend part aux activités du Bureau de
recherches surréalistes.
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1925
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Il s'installe à Paris, expose chez Rosenberg et fréquente les
surréalistes.
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1926
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Il participe en février à la première exposition du Novecento
italien qui se tient à Milan. Début de la querelle avec les
surréalistes qui attaquent violemment ses derniers tableaux. De
Chirico sera défendu par Vitrac et Cocteau.
Voyage à New York, y expose.
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1928
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Février, exposition personnelle de De Chirico chez Rosenberg et
contre-exposition organisée par la Galerie Surréaliste. Le mois
suivant, les deux expositions sont présentées à Bruxelles.
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1929
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Mai, création à Monte-Carlo du ballet Le Bal.
Il finit Hebdomeros.
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1930
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IL rencontre Isabella Far, sa seconde femme.
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Isabella Far
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1933
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A Florence, en mai, création des I Puritani.
Il s'inscrit au Parti national fasciste.
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1935
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Il est à Prague pour des conférences et une exposition de ses
derniers tableaux.
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1936
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Août, il part pour New York. A son retour, en janvier 1938, il
résidera à Milan.
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1941
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Il expose pour la première fois ses
sculptures à la Galerie Barbaroux, à Milan.
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1944
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A la fin de la guerre, il s'installe définitivement à Rome.
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1945
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Il publie Memorie della mia vita et avec I.Far La comédie de l’art moderne
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1946
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Premier scandale autour de sa peinture : la Galerie Allard
présente à Paris une Exposition De Chirico qu'il dénonce aussitôt
comme faux.
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1949 |
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Il se rend à Londres où il est admis à la Royal Society
of the British Artists.
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De Chirico expose à Londres
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1952 |
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Son frère Andrea meurt le 5 mai. A partir de ce jour, De Chirico
portera une cravate noire en signe de deuil.
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1975
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Il se rend à Paris pour y être nommé membre de l’Académie des
beaux-arts
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1978
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Il meurt à Rome le 20 novembre. Il a lui même demandé
qu'aucune inscription, ni même son nom, ne figure sur sa tombe.
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